Dans un communiqué de AFC du 12 septembre 2024 Lawrence Kanyuka, porte-parole politique de l’AFC/M23 a précisé : « ces forces ont mené des bombardements sur les zones densément peuplées de Bweremana, Ndumba, Kashingamutwe, Kirumbu, et leurs environs, provoquant la mort de civils et le déplacement de nombreuses personnes. Ces actions risquent d’aggraver la situation déjà tendue et de mener à une guerre à grande échelle, malgré la reprise imminente des négociations de paix prévues le 14 septembre à Luanda, avec la participation des délégués de la RDC, du Rwanda, et de l’Angola. »

Son communiqué poursuit : « Les victimes des récentes attaques incluent une femme nommée Zaninka Agnes à Bufaransa, ainsi que trois bergers à Bihambwe, où 50 vaches ont également été volées. Les forces coalisées sont également accusées d’avoir blessé M. Elie Hitimana et tué M. Hategeka Kape à Kisangani/Tongo. »

Kanyuka souligne la nécessité d’une action immédiate pour protéger les civils et appelle à l’arrêt de ces « actes barbares ».

Il dénonce une violation continue des droits de l’homme et des lois internationales qui, selon lui, risquent de compromettre les efforts de paix.

Les discussions à Luanda, représentent un espoir de résolution, mais les événements sur le terrain montrent une réalité plus complexe et déchirante.

Le M23 a averti que si les attaques de la coalition du gouvernement de la RDC continuent, le conflit s'élargira.