Le colonel Mamadou Ndala, assassiné jeudi au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, doit être enterré ce lundi 06 janvier à Kinshasa. Pour l’heure, l’identité de ses meurtriers fait toujours débat.

Le colonel Mamadou Ndala, terreur des rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) assassiné jeudi près de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, doit être enterré lundi 6 janvier à Kinshasa. La télévision publique congolaise a annoncé la levée du corps au camp militaire Kokolo, où la dépouille du colonel est arrivée dimanche en fin d’après-midi.

Jeudi matin, une roquette a visé la jeep du colonel Ndala à Matembo, une localité du territoire de Beni, situé dans le nord de la province riche et instable du Nord-Kivu (est), où sévissent plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers. Le gouvernement congolais a accusé les rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques et de l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF-Nalu), mais cette thèse ne convainc pas de nombreux habitants ainsi que plusieurs militaires.

Le colonel Ndala, 35 ans, était connu pour ses nombreuses victoires contre la rébellion du M23, que le Rwanda et l’Ouganda voisins sont accusés d’avoir soutenue, et qui a capitulé le 5 novembre après une offensive de l’armée et de la brigade d’intervention de l’ONU.