Les étudiants restent cramponner à leur décision

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 14 avril 2014 à 02:50

Les étudiants des universités publiques demandent le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de trouver une réponse adéquate à leur question plutôt que prolonger le délai de réinscription.
Ces étudiants réaffirment leur fermeté sur leur position de boycotter l’appel du ministre tant qu’ils n’ont pas reçu satisfaction à leurs réclamations. Cette annonce des étudiants intervient après que le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ait prolongé pour la (...)

Les étudiants des universités publiques demandent le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de trouver une réponse adéquate à leur question plutôt que prolonger le délai de réinscription.

Ces étudiants réaffirment leur fermeté sur leur position de boycotter l’appel du ministre tant qu’ils n’ont pas reçu satisfaction à leurs réclamations. Cette annonce des étudiants intervient après que le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ait prolongé pour la troisième fois le délai de réinscription.

Epitas Ndayambaje (à droite) et William Hategekimana (à gauche), représentants des étudiants de l'Université du Burundi et de l'ENS

Au cours d’une conférence de presse animée par les représentants des étudiants de l’Université du Burundi et de l’Ecole Normale Supérieure, ce lundi 14 Avril 2014, les étudiants disent qu’ils ne se feront pas inscrire tant que les mesures du ministre Joseph Butore ne seront pas encore annulées.Ils font savoir que même il leur seraient demandé de regagner les auditoires sans signer l’acte d’engagement, ils ne le feront pas non plus. Les représentants disent que cet acte d’engagement leur prive leurs droits.

Ces étudiants déplorent le comportement des autorités de base qui se mêlent de ce problème des étudiants des universités publiques et vont jusqu’à proférer des intimidations à l’endroit des étudiants. Les représentants de la communauté estudiantine des universités publiques se disent étonner du silence qu’observent les parlementaires sur leurs questions. Les étudiants interpellent ces représentants du peuple de se rappeler de traiter les problèmes de leurs mandataires.

Les interpellations des étudiants vont aussi à l’endroit des organisations de la société civile comme l’OAG, l’OLUCOME et le PARCEM pour suivre de près la gestion des fonds alloués à la bourse des étudiants en ces moments de grève. Mais aussi, à ces ONG locales, il leur est demandé de contribuer pour que cette question puisse trouver solution.

Ces représentants des étudiants établis à Bujumbura pour le moment disent que si rien n’est fait dans les brefs délais, ils s’en vont rejoindre leurs camarades à l’intérieur du pays. Ainsi, ils expliqueront aux parents, les conséquences défavorables de cette nouvelle organisation de la bourse d’étude qu’ils protestent contre.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité