Très préoccupé par la détérioration du contexte politique, économique et sécuritaire au Burundi, le Groupe des Envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs a appelé, lors de sa rencontre qui s’est tenue à Genève, à la reprise immédiate d’un dialogue inclusif au Burundi y compris avec la participation de ceux qui n’ont pas pris part aux élections récentes dans ce pays.

Ce dialogue, sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est et avec l’appui de l’Union Africaine et des Nations Unies, devra veiller au respect des Accords d’Arusha dont la signature a eu lieu il y a tout juste 15 ans et qui a largement contribué à la stabilité du Burundi pendant plus d’une décennie.

Le Groupe des Envoyés spéciaux réitère son appel à toutes les parties prenantes burundaises afin qu’elles rejettent tous actes de violence et privilégient la voie pacifique du dialogue pour résoudre les causes profondes des tensions et du conflit qui prévalent actuellement au Burundi.

Les envoyés spéciaux pour les Grands Lacs se sont donnés rendez-vous vendredi 28 Août à Genève pour parler du Burundi. Une réunion à une date toute symbolique puisque c’était le quinzième anniversaire de la signature de l’accord d’Arusha, l’accord, qui a mis fin à une dizaine d’années de guerre civile dans le pays.

Le Groupe des Envoyés spéciaux est composé de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs Said Djinnit, du Représentant spécial de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs Ibrahima Fall, de l’Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs Thomas Perriello, du Coordinateur de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs Koen Vervaeke, et de l’Envoyé spécial de la Belgique pour la région des Grands Lacs Frank de Coninck.

Avec RNA