Les activités dans à l’Université du Burundi, Campus Mutanga n’ont pas encore pris le rythme. Les étudiants qui ont accepté de regagner les auditoires ne sont pas encore dans le campus. D’où plusieurs sont, à l’intérieur du pays, ils confirment avoir reçu l’appel et qu’ils vont y répondre favorablement.

Après l’appel lancé par les délégués de classe, les étudiants de l’Université du Burundi commence à regagner les campus. A notre passage au Campus Mutanga de l’Université du Burundi, les étudiants ne sont pas encore en grand nombre et les activités n’ont pratiquement pas encore commencé.

Le peu d’étudiants qui sont déjà dans ce campus, épient leurs classes où s’est amassée une poussière épaisse après près de deux mois de fermeture suite à la grève des étudiants. A ce campus, dans la faculté des langues anglaises, le département de l’Histoire ainsi que la faculté d’agronomie, les classes étaient fermées autour de 9 heures. Il n’y avait pas d’étudiants. Seule la faculté d’économie avait plus d’étudiant comparé aux autres facultés. Mais dans cette dernière, l’enseignant ne s’est pas présenté et les étudiants sont sortis.

Les étudiants avec lesquels nous nous sommes entretenus disent avoir entendu l’appel des délégués de classes les invitant à regagner les auditoires ce 6 Mai 2014. Ainsi, cela explique, disent ces étudiants, le pourquoi des petits effectifs déjà présents dans ce campus. « Plusieurs sont encore chez eux à l’intérieur du pays », ajoutent ces étudiants. De plus, il y a ceux qui avaient déjà terminé les examens des deuxièmes sessions. D’autres sont arrivés tôt pour préparer les examens de deuxièmes sessions.

Ces étudiants ont accueillis de la même manière le message lancé par les délégués de classes. Ils sont conscients que le dialogue sur leurs réclamations continuera. Actuellement, ces étudiants demandent qu’il leur soit donné la bourse comptant pour les mois d’Avril et Mai pour qu’ils puissent parvenir à vivre comme d’habitude. Si une fois cette bourse ne serait pas disponible, ils font savoir qu’il s’agira d’un grand problème à gérer.