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La "junk food" favorise la dépression.

Redigé par IGIHE
Le 9 mai 2016 à 04:39

ALIMENTATION - La manière dont nous mangeons a un effet sur notre humeur. Une étude récente a mis en évidence un lien entre "malbouffe" et dépression.
Ce que nous mangeons peut-il nous rendre dépressif ? Un nombre croissant de recherches scientifiques démontre aujourd’hui que l’alimentation peut influencer l’humeur. A en croire une étude à paraître le 1er avril dans la revue spécialisée Biological Psychiatry, menée par des chercheurs américains de l’université de Louisiane aux Etats-Unis ont montré que (...)

ALIMENTATION - La manière dont nous mangeons a un effet sur notre humeur. Une étude récente a mis en évidence un lien entre "malbouffe" et dépression.

Ce que nous mangeons peut-il nous rendre dépressif ? Un nombre croissant de recherches scientifiques démontre aujourd’hui que l’alimentation peut influencer l’humeur. A en croire une étude à paraître le 1er avril dans la revue spécialisée Biological Psychiatry, menée par des chercheurs américains de l’université de Louisiane aux Etats-Unis ont montré que manger trop gras favorise l’apparition des signes de la dépression, En effet, le contenu de votre assiette influence bien plus que vous l’imaginez votre humeur. Quand les gens dépriment, ils pensent davantage à mange des aliments "consolateurs", comme un paquet de bonbons ou une tablette de chocolat. Et pourtant, d’après cette étude, il faudrait faire tout le contraire.

Un esprit sain dans un corps sain

Pour mettre en évidence cette découverte, les scientifiques ont implanté dans le tube digestif de souris "saines" (c’est-à-dire avec une alimentation normale) le microbiome (entendez, la flore intestinale) d’un groupe de souris "obèses" dont l’alimentation est volontairement trop riche en graisses. En observant le cerveau de nos chers cobayes, les chercheurs ont constaté qu’elles présentaient, en plus d’une inflammation du système digestif, des signes accrus d’anxiété et de troubles de la mémoire, et même quelques troubles obsessionnels compulsifs (les fameux "TOC". Des signes d’inflammation dans le cerveau ont également été constatés chez ces souris, pouvant ainsi expliquer ces changements de comportement et d’humeur.

Plusieurs études ont déjà montré, par le passé, un lien entre obésité et troubles mentaux, tels que la dépression et l’anxiété. Mais jusqu’à maintenant, aucune n’avait mis en évidence de façon aussi claire le rôle de la flore intestinale sur le fonctionnement du cerveau. "Les régimes riches en graisse affectent la santé du cerveau, notamment en perturbant la relation symbiotique entre les humains et les micro-organismes qui occupent les voies digestives", explique John Krystal, chef du service de psychiatrie à la faculté de médecine de l’université Yale et rédacteur en chef de la revue Biological Psychiatry, qui a publié l’article. "Un Mars et ça repart" ? Le slogan a aujourd’hui du plomb dans l’aile...

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