Dans le processus de détermination d’une indemnité pour les travailleurs blessés sur le lieu du travail, les tribunaux s’appuient sur le SMIG pour déterminer l’indemnité des victimes. L’absence d’un salaire minimum interprofessionnel garanti, entre autres facteurs, favoriserait la spéculation, affectant ainsi négativement le secteur des assurances.
« En cas de blessures corporelles, il n’existe aucune référence formelle permettant de calculer l’indemnisation de la victime. Nous avons besoin d’un salaire minimum fixe », a déclaré la Dr. Nsanzabaganwa.
Elle a souligné que les tribunaux se basent actuellement sur un salaire journalier de 3 000 Frw pour prendre des décisions, ce qui entraîne des pertes pour le secteur des assurances en raison d’indemnisations injustifiées.
Jean Pierre Majoro, Secrétaire exécutif de l’Association des assureurs rwandais (ASSAR), a noté que certaines personnes exploitaient l’inconvénient, appelant de toute urgence à fixer le salaire de base pour ainsi éviter les spéculations de juges ou d’avocats.
Le total des actifs du secteur de l’assurance au Rwanda a augmenté de 13%, passant de 199,8 milliards de Frw en 2017 à 452,5 milliards de Frw en 2018.
Les primes nettes versées au secteur se sont élevées à 116,9 milliards de francs rwandais en 2018, contre 109,1 milliards en 2017, soit une augmentation de 7%.
Le montant total des demandes d’indemnisation [acquittées] a augmenté de 13%, passant de 60,3 milliards de francs rwandais en 2017 à 68,1 milliards en 2018.
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