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Chute du rouble : l’inquiétude monte en Russie

Redigé par IGIHE
Le 13 décembre 2014 à 09:10

Les critiques fusaient vendredi à l’encontre de la Banque centrale de Russie, incapable d’enrayer l’effondrement du rouble malgré une nouvelle augmentation de son taux directeur qui risque de peser sur une économie déjà fragile.
Une poignée de protestataires manifestaient vendredi 12 décembre à Moscou. « Sauvez nos familles du dollar », réclamaient notamment leurs pancartes. REUTERS/Maxim Zmeyev
Ils n’étaient que quelques dizaines de manifestants à exprimer leur colère devant la Banque centrale de (...)

Les critiques fusaient vendredi à l’encontre de la Banque centrale de Russie, incapable d’enrayer l’effondrement du rouble malgré une nouvelle augmentation de son taux directeur qui risque de peser sur une économie déjà fragile.

Une poignée de protestataires manifestaient vendredi 12 décembre à Moscou. « Sauvez nos familles du dollar », réclamaient notamment leurs pancartes. REUTERS/Maxim Zmeyev

Ils n’étaient que quelques dizaines de manifestants à exprimer leur colère devant la Banque centrale de Moscou ce vendredi. Mais même cette poignée de mécontents est un indice, car dans la capitale, les actions de rue ne sont plus à la mode. Ces Moscovites ont pris des crédits en devises étrangères, il y a deux, cinq, sept ans. Aujourd’hui, ils doivent rembourser presque le double, en équivalent de roubles. Et ils n’en ont pas les moyens. Car les salaires, eux, demeurent en roubles, et ne sont pas indexés au nouveau cours.

Depuis le début de l’année, la devise russe a perdu 36 % de sa valeur face à l’euro. La dégringolade s’accentue ces dernières semaines. Tous les jours, le prix des devises étrangères bat de nouveaux records. Un léger vent de panique commence à souffler. Avec une inflation qui atteindra les 10 % à la fin de l’année, les Russes voient leur pouvoir d’achat diminuer quotidiennement. Tout est devenu plus cher : la nourriture, l’essence, les billets d’avion, et les hypothèques.

Les Russes ont mis du temps à admettre que les sanctions occidentales affectaient l’économie du pays. Mais selon les derniers sondages, plus de la moitié reconnaissent aujourd’hui être touchés personnellement.

avec RFI


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