Dans le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et l’Ituri, groupes armés ont fait des milliers de morts et de déplacés. La conseillère spéciale des Nations unies en charge de la prévention du génocide, Alice Nderitu, a parlé d’"épuration ethnique" dans ce pays.
Dans la capitale, Kinshasa, les kuluna, des bandes armées, continuent de terroriser la population. La brigade force grise de l’UDPS, le parti au pouvoir, est également accusée d’exactions dans la ville de Lubumbashi et ses environs.
Le climat politique est également tendu. L’assassinat du député et porte-parole de Moïse Katumbi, Sherubin Okende, en juillet dernier, a encore creusé le fossé entre le pouvoir et l’opposition. Plusieurs leaders politiques, dont Mike Mukebayi et Salomon Kalonda, conseiller stratégique de Katumbi, sont aux arrêts sans motif valable.
Le journaliste Stanislas Bujakera a également été arrêté pour sur la base d’un article qui ne porte pas sa signature. Curieux. La période de pré-campagne électorale, qui a débuté a accentué les tensions. L’opposition dénonce les pressions du pouvoir sur les candidats et les électeurs.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a juré qu’on ne volera plus les élections comme en 2018.
La reprise de la guerre conduite par une coalition des FARDC/FDLR, wazalendo et des mercenaires contre le M23, n’est pas de nature à apaiser la situation.
La situation en RDC est explosive. Le cocktail d’insécurité, de tensions politiques et de violence pourrait dégénérer en conflit ouvert.
L’insécurité dans l’Est du pays est un facteur de déstabilisation majeur. Les groupes armés, qui bénéficient de l’appui du gouvernement congolais, ont la capacité de lancer des offensives contre les civils sans défense.
Les tensions politiques sont également un facteur de risque. L’opposition, qui dénonce la fraude électorale et la répression, pourrait appeler à la désobéissance civile.
La reprise de la guerre dans l’Est du pays est un autre facteur de risque. La coalition qui combat le M23 est composée de groupes armés aux objectifs divergents. Il est possible que cette coalition se disloque, ce qui pourrait entraîner une escalade du conflit.
Pour stabiliser la situation en RDC, il est nécessaire de relever plusieurs défis. Il faut d’abord mettre fin à l’insécurité dans le pays.
Il faut ensuite apaiser les tensions politiques. Cela passe par la mise en place d’un dialogue inclusif entre le pouvoir et l’opposition.

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