Le ministre a accueilli à table plus de 300 personnes de 40 pays qui ont participé à la conférence organisée par African Society of Forensic Medicine, ASFM en sigle.
Ce dîner est venu clôturer trois jours intenses sur des sujets qui incluent entre autres le processus de développement de l’analyse des preuves scientifiques utilisées par la justice et ce qui aidera à l’extension de ce domaine, notamment en renforçant la coopération entre les pays d’Afrique.
Le Ministre était accompagné du directeur du Laboratoire rwandais de preuves médico-légales [RFL], Lt Col. Dr. Charles Karangwa, du procureur général, Aimable Havugiyaremye et d’autres personnalités.
Le ministre Dr Ugirashebuja a déclaré que l’analyse des preuves scientifiques dans l’accès à la justice efficace.
Il a révélé que "la chose la plus importante que je dirais, c’est que si vous avez un système d’analyse des preuves scientifiques qui n’est pas efficace et fort, vous n’atteindrez pas les objectifs d’une véritable justice".
Le ministre Dr Ugirashebuja a dit qu’il est important d’avoir des rencontres comme celle-ci. Il a accordé une grande importance à l’usage des connaissances que les participants auront acquises afin de contribuer à la réalisation des objectifs.
"C’est important d’avoir des réunions comme celle-ci, mais ce qui est plus important, c’est ce qui suit. Comment cela favoriserait-il la population que nous servons ?"
Selon le Ministre, lorsque le système de justice se sert de la technologie, il ne serait plus nécessaire de faire venir des témoins au tribunal.
"Cette technologie aide le système de justice pénale à trouver des preuves qui peuvent être utilisées pour incriminer un suspect même en l’absence de témoins", a-t-il déclaré.
Et d’ajouter "C’est une étape importante parce qu’avant, il fallait qu’un deuxième témoin vienne témoigner de ce que le premier avait dit, mais nous avons atteint un point où nous utilisons des preuves scientifiques même s’il n’y a pas de témoin présent, donc le criminel est puni ou blanchi selon les preuves."
En marge de cette conférence, le siège de l’Académie africaine des sciences médico-légales, AFSA [African Forensic Science Academy] a été inauguré.
Une institution qui relie les laboratoires de preuves scientifiques en Afrique. Elle disposera d’un personnel permanent et d’équipements modernes qui aideront à fournir des connaissances en termes de formation et de renforcement des capacités des laboratoires africains ou de leur personnel.
Le président de l’AFSA, Dr Antonel Olckers, a déclaré que ce centre est un signe qu’il est temps pour l’Afrique de trouver des solutions pour elle, et que la volonté et la capacité sont disponibles.
Le Sud-Africain Dr Antonel Olckers, a dit : "Nous visons tous à servir les Africains, à rendre justice aux Africains".
ASFM2023, est une conférence de la société africaine des sciences et technologies médico-légales, qui s’est tenue à Kigali pour sa 10ème édition, organisée cette année par le Rwanda Forensic Laboratory [RFL].
Il a été convenu que la prochaine conférence de l’ASFM soit accueillie par le Cameroun.
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