Ces propos ont été tenus lors d’une réunion extraordinaire avec les ministres, alors qu’ils discutaient du décès de 131 détenus dans cette prison au petit matin du 2 septembre 2024, lors d’une tentative d’évasion.

Selon le bureau du Premier ministre, le président Tshisekedi a demandé à l’armée, à la police et au personnel pénitentiaire de collaborer pour prévenir d’autres tentatives d’évasion.

Le chef de l’État a également demandé qu’une fois l’enquête terminée, ceux qui seraient trouvés responsables de l’évasion de la prison de Makala, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison, soient sanctionnés.

Le président Tshisekedi a souligné que parmi les personnes impliquées, certaines pourraient chercher à nuire à la sécurité du pays, en faisant un parallèle avec les événements survenus à la prison de Bunia dans la province de l’Ituri, dans l’est de la RDC, le 7 septembre 2024.

Le bureau du Premier ministre a déclaré : « N’excluant pas l’hypothèse d’une main noire tendant à saper les efforts du Gouvernement, lorsque il a été observé une autre tentative maîtrisée à Bunia en date du 07 septembre 2024, le Président de la République a recommandé la vigilance accrue de la part de nos forces de défense et de sécurité. »

Le porte-parole du gouvernement de la RDC, Patrick Muyaya, a expliqué que l’enquête était menée en collaboration avec la division des Nations Unies chargée des droits de l’homme dans le pays, et que les résultats seraient annoncés dans sept jours.

Le président Tshisekedi a dit aux ministres que ceux qui cherchent à déstabiliser la RDC pourraient être impliqués dans les événements survenus à la prison de Makala.

Le gouvernement de la RDC confirme que 131 prisonniers sont morts dans la prison de Makala.