Le périple des migrants se traduit par des chiffres sombres, reflétant une crise humanitaire qui enfle.

Cette route mortelle a vu défiler 11.600 "mineurs non accompagnés" entre janvier et mi-septembre, témoignant d’une augmentation de 60% par rapport à 2022, cherchant désespérément à atteindre les côtes italiennes.

L’Unicef signale une dizaine d’enfants par semaine en juillet ayant tenté cette traversée risquée, bien que le total demeure incertain.

Regina De Dominicis, coordinatrice de l’Unicef, a tristement qualifié la Méditerranée de "plus grand cimetière à ciel ouvert pour les enfants".

Cette alarmante réalité est, selon elle, le fruit "de choix politiques et d’un système migratoire défaillant".

Le Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU, dans un récent résumé, porte l’ensemble des pertes à plus de 2500 migrants morts ou disparus du 1er janvier au 24 septembre, signalant une hausse de 50% en un an, ajoutant une pression palpable sur les instances internationales pour adresser cette crise en Méditerranée en effervescence.