La tenue de ces pourparlers intervient dans un contexte tendu marqué par la guerre en Ukraine et les tensions persistantes entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Suite à ces conflits, de nombreuses nations ont imposé des sanctions tant à la Russie qu’à la Corée du Nord.

Des rumeurs circulent sur une possible collaboration entre les deux nations : la Corée du Nord envisagerait de transférer une arme à la Russie, tandis que Poutine réfléchit à apporter son soutien à Kim Jong Un pour la fabrication de satellites spatiaux.

La délégation aux entretiens était composée de figures emblématiques des deux nations. Du côté nord-coréen, Ri Pyong Chol, actuel commandant suprême des forces armées, son adjoint Pak Jong Chon, et Jo Chun Ryong, responsable du ministère de la Défense, étaient présents. Notons également la présence de la sœur de Kim Jong Un, figure influente du régime.

Le président russe n’était pas en reste, ayant fait le déplacement de 1 000 kilomètres depuis Moscou, accompagné du ministre de la Sécurité, Sergueï Choïgou, et du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Lors de cette rencontre, Kim a affirmé à Poutine que la Corée du Nord "soutenait fermement toutes les initiatives russes", exprimant notamment son appui à la position russe dans le conflit ukrainien.

Kim Jong Un, le président nord-coréen, s’est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine au cosmodrome de Vostochny.