Cette démission est confirmée par la RFEF, qui précise que Rubiales a aussi quitté son poste de vice-président de l’UEFA.
Le geste du dirigeant, post-victoire mondiale de la "Roja" féminine, avait soulevé une vague d’indignation, tant en Espagne qu’à l’international. Refusant d’abord de partir pour "un petit bisou consenti", Rubiales avait ensuite accusé un "faux féminisme". Jenni Hermoso, quant à elle, avait exprimé son sentiment de vulnérabilité, dénonçant un "acte impulsif et sexiste".
Le monde politique s’est rapidement emparé de l’affaire. Sur le réseau social X, anciennement Twitter, Irene Montero, ministre à l’Égalité, a réagi avec un simple "Se Acabo" (C’est fini). Yolanda Diaz, vice-première ministre, a soutenu Hermoso, saluant les avancées du féminisme.
La situation se complique judiciairement pour Rubiales. Suite à la plainte de Hermoso, le parquet espagnol réclame son inculpation pour "agression sexuelle". Une infraction pouvant entraîner une peine allant d’une amende à quatre ans de prison, suite à une réforme du Code pénal.
Le scandale intervient à un moment critique pour la RFEF, engagée dans une candidature conjointe avec le Portugal et le Maroc pour le Mondial 2030, et en pleine célébration du sacre de l’équipe féminine.
Un bouleversement qui voit Montse Tomé, première femme à diriger la sélection, prendre les rênes et tenter de désamorcer une grève des joueuses championnes du monde.
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