Cet essor économique est principalement attribué aux performances robustes du secteur des services (44%), de l’agriculture (27%), de l’industrie (22%), ainsi que des ajustements pour les taxes et subventions sur les produits (8%).

Le Directeur Général du NISR, Yusuf Murangwa, a mis l’accent sur la nécessité de traduire cette croissance économique en améliorations palpables du niveau de vie des citoyens rwandais. Il a affirmé que la croissance de 17% du commerce de détail et de gros témoigne de la vitalité économique du pays.

Le secteur agricole a enregistré une progression de 1%, contribuant pour 0,2 point de pourcentage à la croissance globale du PIB. La production de cultures d’exportation a connu une augmentation de 25%, tandis que celle des cultures vivrières a reculé de 3%.

L’industrie, avec une augmentation de 9%, a apporté 1,7 point de pourcentage à la croissance globale du PIB. Plusieurs activités ont enregistré une croissance notable, dont la construction (1%), les mines et carrières (15%), et le secteur manufacturier (16%).

Le secteur des services, avec une augmentation de 13%, est à la tête de cette croissance économique. Toutefois, les services de santé ont connu une croissance négative de 3%, suite à une augmentation notable de 22% l’année précédente.

Malgré cette légère baisse, l’optimisme reste de mise. Uzziel Ndagijimana, ministre des Finances et de la Planification Économique, prévoit une baisse continue des prix sur le marché dans les prochains jours, reflétant ainsi les effets bénéfiques de la croissance sur le quotidien des Rwandais.

Yusuf Murangwa, directeur général du NISR, a souligné l'importance de traduire la croissance de 9,02 % en amélioration des moyens de subsistance des Rwandais.

Dr Uzziel Ndagijimana, ministre des finances et de la planification économique, s'est montré optimiste quant à la baisse de l'inflation.