Ce que l’on sait moins, c’est les à-côtés de son arrivé et les conditions de détention préventive du « prévenu de luxe » Mister Rusesabagina.
Nous avons estimé qu’il serait intéressant de partager ces potins dont les journalistes ont le secret.
Bon nombre ont entendu que Rusesabagina à découvert qu’il était au Rwanda lorsqu’il avait vu les policiers du Rwanda Investigation Bureau « RIB ». Ce n’est pas exact.
Lorsque « son jet » atterrit à Kanombe, il passe un œil furtif depuis le hublot et aperçoit le drapeau rwandais qui flotte. Il ouvre grand ses yeux et réalise qu’il est au Rwanda et non au Burundi. Il s’affaisse et respire un grand coup !
C’est alors qu’à sa descente d’avion, il prononce ses premiers mots : « je préfère me taire ».
Ce jour-là, un jour presque ordinaire au sein de la rédaction, le rédacteur en chef du journal IGIHE reçoit un appel du RIB, très bref au caractère urgent : « pouvez-vous venir au siège de RIB d’ici neuf heure ? » Il acquiesce, mais la tentative de connaitre le motif est vite balayée : « vous le saurez sur place. Merci »
Ce fut les mêmes mots pour la petite dizaine des journalistes invités pour la circonstance. Dix représentants des médias, avec le respect des instructions liées au Covid 19. Masque de rigueur et distanciation sociale.
Sur place, il y avait une certaine fébrilité mais personne n’osait dire ce qui allait se passer. Tous les journalistes étaient logés à la même enseigne.
Mais un indice attira particulièrement l’attention du rédacteur en chef de IGIHE : il entrevue le fameux Callixte Nsabimana alias Sankara. Sa curiosité se porta sur ce sulfureux personnage et pensa que l’information aurait un lien avec lui, sans plus !
Et à dix heures vingt minutes exactement, Paul Rusesabagina fit son entrée dans la grande salle. Ce fut un choc. On connait la suite.
On a commencé à obtenir certains petits détails avec l’interview que Rusesabagina avait accordée au journal The East African. Les éléments de l’opération en soit ont été révélés par le Pasteur Burundais Constantin Niyomwungere, ami de Rusesabagina.
Ceux qui ont approché Rusesabagina dans les premiers jours de son arrestation indiquent qu’il était un peu perdu, ne réalisant pas vraiment ce qui lui arrivait. C’est vers le 4 septembre 2020 qu’il avait repris son sourire.
L’un des interlocuteurs du journal IGIHE rapporte que « ça devait être absurde pour Rusesabagina qui n’aurait jamais imaginé se retrouver là où il était en cette période-là ».
Il était détenu à « Kigali Metropolitan Police », un immeuble flambant neuf qui a couté un milliard cinq cent millions frw. La chambre avec douche, toilette, moustiquaire et bureau qui servait de cellule pour Rusesabagina disposait d’une armoire ou il conservait les fruits. Et il pouvait boire du vin à la demande.
Il était un « prisonnier de luxe ». Tout a été mis en œuvre pour qu’il reçoive les meilleurs services possibles. Il offrait du vin à ses visiteurs.
Il recevait quotidiennement la visite de deux diplomates, un américain et un belge. Au motif qu’il est résident américain et porte la nationalité belge. Et ces derniers s’entretenaient quotidiennement avec ses Avocats
Il mangeait à la carte et c’est un hôtel qui livrait ses repas. Son procès a été diffusé à la radio et TV et sur les réseaux sociaux pour attester de la transparence. Il a bénéficié de l’assistance de deux Avocats commis d’office, Me Nyembo Emeline et Me Rugaza David.
C’est aux Avocats que Rusesabagina a confié les numéros de téléphones de sa femme et sa fille. Elles étaient injoignables. C’est sa belle-sœur (petite sœur à sa femme) qui la première a parlé aux Avocats. Et c’est bien elle qui a transmis les nouvelles à la famille.
Me Rugaza a confié au journal IGIHE qu’ils ont travaillé jour et nuit et qu’il aurait pris dans cheveux blancs à cette occasion.
On aura retenu la petite manœuvre dilatoire sur « l’incompétence du tribunal » à connaitre d’une affaire d’un citoyen belge non Rwandais. Et la réplique de son homme de main, Sankara : « pour celui prétendait venir diriger le Rwanda, cela me laisse perplexe » !





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