Une contrainte qui, selon certains, découle du manque de liquidités dans les réserves de ces établissements.

Selon les informations relayées par Voice of America, de nombreux déposants sont mécontents de ces limites fixées par les banques.

Concrètement, la plupart des banques opérant au Burundi imposent une limite de retrait de 500 000 FBu par transaction. Toutefois, dans des cas exceptionnels, certains clients peuvent se voir accorder le droit de retirer jusqu’à 1 million de FBu, mais cela reste rare.

Du côté des banques spécialisées dans le crédit et l’épargne, la situation est encore plus contraignante : les membres ne peuvent pas retirer plus de 300 000 FBu.

Pour comprendre les raisons de ces restrictions, il suffit de se tourner vers les dirigeants de ces établissements bancaires. Ceux-ci imputent ces limitations à la Banque Centrale du Burundi (BRB), affirmant qu’elle ne leur fournit pas suffisamment de liquidités.

Un directeur d’une de ces banques a confié : « Nous mettons tout en œuvre pour permettre à nos clients d’accéder à une partie de leurs fonds, malgré la faible allocation de la BRB. Si un afflux de dépôts se produit, nous augmentons occasionnellement le plafond à 1 million de FBu, mais ces situations sont exceptionnelles. »