00:00:00 Nos sites KINYARWANDA ENGLISH FRANCAIS

Urgent

Réplique cinglante du Dr Nsanzimana contre des risques fantasmagoriques, d’une universitaire britannique

Redigé par Jean Jill Mazuru
Le 28 avril 2023 à 01:45

Suite à un article d’opinion-argumentaire émis via le journal The Guardian par la Prof. Britannique Elspeth Webb, spécialiste en pédiatrie sur ses doutes relatifs à la sécurité sanitaire des migrants qui pourraient être envoyés au Rwanda, celle-ci s’est inscrit en faux contre le deal conclu entre les deux pays. Elle avance que le Rwanda est réputé pour sa forte prévalence de la malaria. Le Ministre de la santé Dr Sabin est monté au front, détruisant un à un les arguments chafouins de l’universitaire.

La controverse lancée par Mme Webb, exprime son opposition à l’accord signé entre le Rwanda et la Grande-Bretagne pour accueillir des migrants illégaux sur le sol rwandais. Selon elle, le paludisme représenterait un risque majeur pour ces individus.

Face à ces allégations plutôt polémistes qu’autre chose, le ministre de la Santé, Dr Sabin Nsanzimana, a tenu à rétablir la vérité dans un droit de réponse passé par le même canevas.

La réponse du Dr Nsanzimana n’a pas tardé, et elle est cinglante :

Dans son droit de réponse via le même média, le ministre de la Santé du Rwanda a fermement réfuté les allégations de Webb, affirmant qu’elle ignorait totalement les efforts déployés par le Rwanda dans la lutte contre le paludisme.

Il a déclaré :

"Les assertions du professeur Webb selon lesquelles les migrants envoyés au Rwanda seraient à risque de paludisme est largement exagérée.

Le Rwanda a mis en place un programme spécifique de prévention et de lutte contre la malaria, ce qui a permis de réduire l’incidence de la maladie de 87%, passant de 13.844 cas en 2016 à 1.831 en 2022," constate le ministre.

Dr Nsanzimana a également détaillé le programme national de lutte contre le paludisme, qui comprend l’intervention d’agents de santé communautaires formés pour diagnostiquer et traiter la maladie. À ce jour, 70% des patients traités par ces agents guérissent.

Il a ajouté :

"Tous ceux qui vivent au Rwanda, y compris des migrants peuvent en témoigner, ils accèdent à ces services de santé, à des médicaments et à d’autres méchanismes de prévention-pays contre le paludisme."

L’Organisation mondiale de la Santé a reconnu et salué les efforts du Rwanda en matière de lutte contre le paludisme, le pays figurant désormais parmi les huit pays africains sur la voie de l’éradication de la maladie d’ici 2030, selon un rapport de l’OMS de 2022, poursuit t-il.

Le ministre Nsanzimana de renchérir que depuis 2020, le Rwanda utilise des drones pour pulvériser des produits chimiques anti vectoriels, visant à éliminer les moustiques porteurs de paludisme et leurs œufs dans les marécages et autres zones d’eaux stagnantes.

Pour Dr Sabin Nsanzimana, au finish prof. Elspeth Webb semble avoir sous-estimé les progrès remarquables du Rwanda dans la lutte contre le paludisme, n’offrant une vision partiale pour contester et mettre des bâtons dans la roue du deal conclu entre le Rwanda et la Grande Bretagne.

Mère allaitante sous sa moustiqaire avec son enfant, tel que prôné par le programme national de lutte contre la malaria
Aspersion de produits anti vectoriels dans une rizière, seul moyen de tuer les moustiques dans leurs environnements de prédilection

Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité