Cette croissance, résultant de l’adoption généralisée de semences et d’engrais améliorés, a permis d’atteindre un rendement moyen de 2 tonnes de maïs par hectare, avec des agriculteurs à grande échelle obtenant jusqu’à 4,6 tonnes par hectare.

Par ailleurs, la production de riz paddy a également enregistré des progrès significatifs, enregistrant une augmentation de 8 % tant pendant les Saisons A que B.

Le rapport SAS a révélé que 90,6 % des agriculteurs ont adopté des mesures anti-érosion pendant la Saison A, un taux qui a augmenté à 92,9 % pendant la Saison C.

« Cette progression, passant de 90,6 % en Saison A à 92,9 % en Saison C, illustre l’adoption croissante de pratiques essentielles pour préserver la fertilité des sols et lutter contre la dégradation des terres dans les régions montagneuses du Rwanda », souligne le rapport.

Les pratiques d’irrigation ont connu une adoption massive, particulièrement en Saison C, où 58,2 % des agriculteurs ont utilisé des systèmes d’irrigation, représentant une augmentation marquante par rapport à 7,5 % en Saison A.

L’utilisation des intrants agricoles a également été un facteur déterminant dans l’amélioration des rendements, avec 39,7 % des agriculteurs utilisant des semences améliorées en Saison A, marquant une légère progression par rapport à 37,1 % en 2023, et 89,1 % ayant recours aux engrais organiques.

Parallèlement, 64,5 % des agriculteurs ont opté pour des engrais inorganiques, tandisque l’application de pesticides a connu une hausse, atteignant 39,8 %, contre 34,5 % l’année précédente.

Ces intrants ont joué un rôle crucial dans la lutte contre les ravageurs, les maladies et les carences nutritionnelles, assurant ainsi que les récoltes atteignent leur rendement optimal.

Malgré la réduction des superficies cultivées pour certaines cultures, le secteur agricole du Rwanda a fait preuve de résilience. Par exemple, bien que la superficie cultivée en pommes de terre de terre irlandaise ait diminué de 3 % en Saison A, la production a augmenté de 1 %, atteignant 460 830 tonnes.

De même, la production de patates douces a progressé de 4 %, atteignant 692 945 tonnes, malgré une baisse de 10 % de la superficie cultivée. Ces résultats sont dus à l’utilisation efficace des intrants et des techniques agricoles améliorées.