Cette révélation intervient à un moment crucial, la date limite pour le dépôt des candidatures auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) approchant à grands pas.
Depuis plusieurs mois, la rumeur quant à une possible candidature du Dr Mukwege bruissait, son nom figurant régulièrement parmi les prétendants potentiels.
Les signaux se sont multipliés ces dernières semaines, émanant en grande partie de ses fidèles partisans, convaincus que l’heure était venue pour leur champion ;
L’annonce n’a fait que confirmer leurs attentes :
"Je ne vais pas attendre 2028. Je ne le fais pas par intérêt, ni pour le pouvoir, mais pour sauver ma patrie. Demain ce sera trop tard, j’y vais maintenant," a déclaré Mukwege.
Le médecin, bien connu pour ses positions tranchées, a esquissé un programme politique structuré autour de douze piliers. Les deux axes majeurs en seraient la paix, la sécurité et la défense, visant à contrer la balkanisation du pays, ainsi que la justice et l’État de droit.
Tout un programme, en tous cas en parfaite adéquation avec les batailles menées par le prix Nobel de la paix 2018 depuis des années, notamment son appel incessant à la fin de l’impunité.
Le début de son allocution a été marqué par une minute de silence en hommage aux victimes des conflits en RDC, exprimant une fois de plus son indignation et sa révolte.
L’urgence de la situation exige que Mukwege soumette rapidement son dossier à la CENI, notamment en raison d’une urgence qui l’oblige à quitter la capitale le 4 octobre. Ensuite, la campagne électorale se dessinera.
A l’heure actuelle, près d’une vingtaine de personnalités ont exprimé leur intention de briguer la présidence de la RDC, sept d’entre elles ayant déjà officialisé leur candidature auprès de la CENI.
Une affluence notable est attendue cette semaine au bureau de la Commission, y compris de figures politiques d’envergure, telles que Moïse Katumbi, dont la candidature est anticipée pour le 3 octobre, et Martin Fayulu, qui, malgré un boycott initial, participera finalement à la course.
En outre, le président sortant Félix Tshisekedi, actuellement en déplacement au Katanga, bastion de l’opposition, n’échappe pas à cette effervescence politique.
Arrivé à Lubumbashi le 1er octobre, l’agenda du président sortant reflète l’agitation politique caractérisant le climat pré-électoral en RDC.

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