La gouvernance de Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo (RDC), fait l’objet de critiques majeures.
Au centre de ces préoccupations sont les activités dans le parc des Virunga, un joyau de la biodiversité mondiale. Malheureusement, ce parc est depuis longtemps le théâtre d’une exploitation illégale.
La situation s’aggrave par l’implication des FDLR en collusion avec des officiers supérieurs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Ensemble, ces groupes contrôlent de vastes étendues du parc et se livrent à un commerce destructeur de "makala" (charbon de bois), ravageant la forêt.
Goma, une ville majeure, dépend de ce charbon, créant ainsi une économie souterraine prospère. Les bénéfices, qui se chiffrent en millions de dollars, sont ensuite partagés entre les FDLR et certains militaires congolais, exacerbant la corruption et la destruction de l’écosystème.
En aout dernier, Monsieur Cosma Wilunga, directeur général de l’institut congolais pour la conservation de la nature et deux de ses collaborateurs ont été dénoncés par le département d’état américain et mis sous sanctions américaines pour des actes de destruction de la forêt et de corruption. Ils étaient au cœur du trafic des chimpanzés, des gorilles, d’okapis et d’autres espèces sauvages protégés en RDC.
Mais ça Tshisekedi semble l’avoir oublies. Il doit avoir une mémoire sélective.
La nomination par Tshisekedi de membres de sa propre tribu, les Balubas, à des postes importants est une autre source de discorde.
De telles actions, soutenues par des discours tribalistes d’acteurs politiques clés, aggravent les divisions au sein de la nation.
De plus, Tshisekedi est accusé de trahir à plusieurs reprises ses alliés politiques, s’éloignant de divers accords nationaux et internationaux, et jetant une ombre sur son intégrité.
Etrangement, alors que ces problèmes sont en grande partie internes, Tshisekedi a souvent attribué la faute aux influences étrangères, cherchant à détourner l’attention de ses propres échecs.
Cependant, comme l’a souligné Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, cette approche consistant à chercher des boucs émissaires externes ne fait que masquer les véritables enjeux.
La RDC, riche en ressources et en diversité, fait face à d’énormes défis. Sa beauté naturelle, représentée par le parc des Virunga, est menacée, tout comme la cohésion de sa société.
Une leadership fort, transparent et dédié est nécessaire pour surmonter ces défis et guider la nation vers un avenir meilleur.

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