L’industrie joue un rôle central dans l’accélération du développement global du pays et le bien-être de sa population. Dans le district de Nyamasheke, diverses usines, en particulier celles traitant des produits agricoles tels que le café et le thé, contribuent de manière significative à l’économie nationale.

Les usines de thé existantes, y compris les trois de Nyamasheke et d’autres dans différentes parties du pays, sont limitées par une production insuffisante de feuilles de thé, ce qui conduit à leur utilisation à seulement 50 % de leur capacité.

Emmanuel Gasarabwe, directeur général de l’usine de thé de Gatare, a déclaré à IGIHE que la limitation opérationnelle de l’usine est stratégique.

L’usine a été conçue avec une capacité suffisante pour accueillir des augmentations futures de la production, éliminant ainsi le besoin de construire des installations supplémentaires à chaque fois que la production augmente.

Gasarabwe a souligné : « Bien que l’utilisation actuelle de 50 % pose un défi, c’est aussi une solution tournée vers l’avenir. Rwanda Mountain Tea a construit cette usine avec une perspective à long terme, anticipant une croissance soutenue de la production sans nécessité de construire une autre installation. »

Il a ajouté : « Notre usine de grande capacité garantit que nous pouvons gérer l’augmentation de la production attendue dans la prochaine décennie. »

Athanasie Mukankusi, vice-maire du district de Nyamasheke en charge des affaires sociales, a souligné l’engagement du district en faveur du développement de l’industrie, en accord avec les politiques nationales.

Reconnaissant la relation symbiotique entre les agriculteurs et l’industrie, Mukankusi a insisté sur l’importance de la coordination.

« Il est de notre rôle d’encourager les agriculteurs à cultiver le thé efficacement, assurant une chaîne d’approvisionnement robuste pour que l’industrie fonctionne à sa pleine capacité de 100 %. »
« Notre plan implique la plantation de plus de 4 000 hectares le long de la ceinture de Nyungwe pour stimuler la production globale dans les usines de Gatare et Gisakura, les faisant passer de 50 % à un niveau opérationnel plus élevé, » a-t-elle déclaré.

Malgré la capacité de l’usine de thé de Gatare à traiter 4 000 tonnes de thé par an, sa production réelle est limitée à 2 000 tonnes, principalement en raison de l’incapacité des agriculteurs à répondre à la demande en feuilles de thé brut.