Cette annonce, faite le 19 octobre 2023, s’inscrit dans le cadre d’une conférence tri-journalière axée sur le développement des systèmes de réfrigération adaptés aux besoins actuels de conservation des aliments, médicaments et vaccins.
Face à la menace croissante du changement climatique, avec des zones terrestres atteignant parfois 50°C, le besoin de solutions durables et efficaces est criant. Dans ce contexte, le Rwanda met à disposition 200 hectares pour l’édification d’un complexe doté des dernières technologies en matière de réfrigération.
Situé au sein de l’Université du Rwanda, au Département d’Agriculture, d’Élevage, de Science et de Médecine Vétérinaire à Rubirizi, dans le District de Kicukiro, le centre vise non seulement à renforcer la collaboration universitaire à l’échelle internationale, mais aussi à promouvoir des solutions de conservation sans émissions nocives, comme les hydrofluorocarbures (HFC) destructeurs de l’ozone.
Un espace dédié sera également réservé aux innovateurs, leur permettant de présenter et de tester leurs technologies selon des normes strictes d’authenticité. Bien que basé à Kigali, l’ACES prévoit d’ouvrir des antennes en milieu rural, afin de garantir la diffusion et l’application des avancées de la recherche sur le terrain.
Le Professeur Toby Peters, spécialiste de l’économie basée sur la réfrigération à l’Université de Birmingham, a souligné : « jusqu’à 30% des vaccins sont perdus chaque année à cause d’une mauvaise réfrigération. De plus, le manque d’équipement et de formation des agriculteurs entraîne la perte de 30 à 50% des récoltes au Rwanda en raison de la chaleur. »
Face à ces enjeux, Dr. Mujawamariya Jeanne d’Arc, ministre de l’environnement, a rappelé : « 526 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année à cause d’un déficit de réfrigération, équivalant à la consommation potentielle d’un milliard d’individus. »
Outre l’impact économique, cette perte alimentaire engendre des conséquences environnementales notables, notamment la pollution aquatique et l’émission de gaz nocifs.
S’appuyant sur la collaboration avec le British Réfrigération Standards Institute, la ministre a appelé à une réponse technologique et internationale pour faire face à ce défi global.
Elle a conclu en mettant l’accent sur l’importance d’une action immédiate, rappelant que l’absence de solutions de refroidissement avait augmenté le taux de pauvreté de 15% en 2020, avec potentiellement 1,22 milliard de personnes impactées si rien n’est entrepris.







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