Leurs témoignages sont poignants. Tous disent qu’ils s’adonnaient au renforcement de leur organisation religieuse ADEPR/Association des Eglises de Pentecôte au Rwanda qui venait d’être agréée en Uganda.
"Moi Antoine Twagirimana, originaire de District Rubavu (Nord Ouest du Rwanda), je suis formateur évangéliste. Je suis allé en Uganda sur invitation de formation des pasteurs du nouveau Diocèse ADEPR Uganda. Mais on a fermé les frontières aussitôt que je suis entré dans ce pays. Par après, les pairs m’ont élu porte-parole d’ADEPR Uganda. Et c’est là que les problèmes ont commencé. Les agents de CMI sont venus dans ma résidence. Etant absent, ils ont emmené mon enfant qu’ils ont roué de coups. C’était le 24 janvier dernier", a dit Antoine qui a cherché son enfant sans savoir où ils l’ont amené. Finalement il l’a retrouvé à Mbuya.
"Mais au fond, c’est moi qu’ils cherchaient. Ils m’ont immédiatement pris et roué de coups de baton. J’ai été accusé d’espionnage au profit du Rwanda, moi et deu autres pasteurs qui sont restés dans leurs geôles", a-t-il ajouté à la presse se plaignant que la torture qu’il a subie était non seulement atroce mais aussi dégradante car "la veille de ma déportation, ils m’ont jeté dans les toilettes pour y passer la nuit".
Antoine a été déporté seul avec son nfant de 20 ans arrêté avant lui, sans le droit de revoir sa famille, une femme et quatre enfants, qui est restée à Kampala. Notez en passant cette brutalité qui viole les lois du sacro saint code familial.
L’Evêque d’ADEPR-Uganda Anastase Nyirimpeta est en Uganda depuis 2011. A son actif, 54 paroisses ADEPR dans ce pays-là. Lui aussi est arrêté le 31 novembre 2020 par un peloton de 12 agents du CMI qui encerclent sa propriété et défoncent la porte d’entrée principale pour s’introduire avec effraction dans son habitation.
"Ils m’ont immédiatement fait porter un long chapeau qui couvrait mes yeux et les menottes aux mains. Probablement qu’ils ne voulaient pas que je vois la direction qu’ils prenaient. Ils m’ont arrêté avec mon garçon. Le lendemain, ils sont venus me reprendre au cachot pour une perquisition de ma résidence. Ils m’ont demandé de leur montrer les fusils que Kagame m’a donné pour distribuer à mes fidèles", a dit l’Evêque copieusement battu à son retour dans le cachot.
"J’ai vite compris que la question principale était la direction de l’ADEPR qu’ils voulaient transférer légalement à un Ugandais car ils m’ont demandé les documents de représentation légale que je détenais", a-t-il ajouté.
😊L’Evêque a été accablé de crimes énormes dont le fait qu’alors au Rwanda, peu avant 2010, il a transporté ses paroissiens devant le Parlement rwandais pour exiger le changement de la Constitution rwandaise afin de permettre à Paul Kagame de briguer un troisième mandat, que, par après, installé à Kampala, l’Evêque allait souvent à l’Anbassade du Rwanda, qu’il est un espion de Paul Kagame qui lui donne de temps en temps, de l’argent.
"Mais ce n’est pas tout. Ils m’accusaient de transporter pour des assemblées de prières mes paroissiens ugandais pour le Rwanda d’où ils ne revenaient pas car tués, d’après eux. Et puis, disaiet-ils, j’invitais pour l’Uganda des espions rwandais que je passais pour des pasteurs et paroissiens dispatchés dans les paroisses que j’ai mises sur pied", a dit dépité à la presse l’Evêque qui est lui aussi séparé de sa famille.
Décidément la Communauté des Pays de l’Afrique de l’Est a beaucoup à légiférer pour que de tels crimes d’Etat soient punis et qu’ils ne recommencent plus s’il faut que la circulation des personnes et des biens règne sur ce large espace.
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