La situation s’est aggravée suite à l’éviction et à la poursuite judiciaire de l’ancien Premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni, qui était sur le point de prendre le pouvoir des mains du président Ndayishimiye.
Le président lutte pour renforcer son emprise sur le pouvoir, en raison d’une opposition interne au sein de son parti et d’un mécontentement populaire exacerbé par une économie en berne.
Ndayishimiye est bien conscient des circonstances dans lesquelles il a échappé à une tentative de coup d’État orchestrée par Bunyoni.
Sans la fidélité de son Premier ministre, sans la loyauté du secrétaire général du parti au pouvoir CNDD-FDD, il ne peut se permettre de relever de ses fonctions son chef d’état-major des armées. Sa légitimité semble de plus en plus précaire.
Le Burundi est plongé dans l’une des plus graves crises économiques qu’il ait connues depuis des décennies. Une combinaison de corruption, de détournements de fonds publics, de mauvaise gestion, et d’un manque flagrant de vision a créé une situation socialement explosive.
Ndayishimiye paraît s’engloutir dans un tourbillon de mensonges et de confusion.
La population souffre à un point insupportable, avec des prix du marché qui échappent à la portée du citoyen moyen.
Dans ce contexte tendu, politique, économique, social et même diplomatique, les déclarations de Ndayishimiye lors de sa conférence de presse et ses vœux à la nation ont provoqué l’indignation de ses concitoyens.
Il a émis des contre-vérités avec mépris et arrogance, allant jusqu’à déformer l’histoire pour détourner l’attention.
Quant aux allégations contre le Rwanda, Ndayishimiye accuse le pays de soutenir les rebelles de RED TABARA, bien que ces allégations soient dénuées de fondement et diffamatoires.
Le président Kagame, connu pour ses principes et son engagement, est décrit comme un dirigeant charismatique et visionnaire, méthodique et stratégique, ce qui rend ces accusations particulièrement offensantes.
Les événements de 2015, une année sombre pour le Burundi, sont également décontextualisés par Ndayishimiye, qui sélectionne les faits pour alimenter une narration erronée.
Il est nécessaire de rappeler que la crise a été déclenchée par la violation de la constitution par l’ancien président Peter Nkurunziza, entraînant une répression sanglante des manifestations civiles et une vague de réfugiés vers le Rwanda et la Tanzanie. L’approche de Ndayishimiye omet la source réelle des problèmes du Burundi.
Concernant le massacre de Gatumba, Ndayishimiye précipite les accusations sans enquête préalable, révélant un malaise sous-jacent ou une tentative de diversion.
Sur le front de la guerre psychologique, Ndayishimiye prétend soutenir que la communication du M23 relative à la capture des militaires burundais par le M23, serait fausse. Une affirmation mise en doute par des preuves visuelles et des témoignages.
Les défis économiques, y compris la hausse des prix, la conjoncture économique, le taux de change du dollar, le carburant et la vie chère, sont autant de problèmes que d’autres dirigeants traitent avec pédagogie et mesures d’atténuation.
Pourtant, Ndayishimiye semble minimiser ces enjeux, suggérant un marché contrôlé par la première dame et une indifférence envers la hausse des coûts de la vie, tout en ayant des stocks personnels de produits alimentaires.
Enfin, Ndayishimiye est averti des alliances avec Tshisekedi, qui se sont révélées être volatiles et imprévisibles. C’est dans ce cadre régional chargé que Ndayishimiye poursuit des actions qui soulèvent des interrogations, notamment son soutien aux FARDC et FDLR dans le Nord-Kivu.




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