Tusabe Richard, Secrétaire d’État au Minecofin en charge des Finances publiques, a souligné l’urgence de combler le déficit actuel en matière de transport public.

« Nous constatons un déficit significatif en matière de bus pour assurer le transport des passagers. Notre stratégie repose sur des collaborations avec le secteur privé. Notre mission en tant que gouvernement est de faciliter l’acquisition de ces véhicules par les investisseurs. 40 bus arriveront le mois prochain, et le reste d’ici la fin de l’année », explique Richard.

Dans une perspective écologique, le gouvernement envisage l’introduction de bus électriques. « Nous avons un projet d’intégration de bus électriques pour une démarche plus respectueuse de l’environnement. D’ici les premiers mois de l’année prochaine, nous envisageons d’avoir près de 300 bus opérationnels, ce qui devrait, selon nos estimations, répondre aux besoins », ajoute Richard.

Toutefois, Richard met en lumière une problématique majeure : l’achat de nouveaux bus ne garantit pas en soi une solution efficiente. « Posséder des bus ne suffit pas. Il est crucial d’analyser leur circulation en ville. Une équipe spécialisée travaille déjà sur l’optimisation de leurs itinéraires afin de garantir un service efficace et sécurisé pour les usagers », déclare-t-il.

D’autre part, le ministère de l’Infrastructure a confirmé une commande de 305 bus prévus pour mars 2024. Ces véhicules, dont 100 fonctionneront au carburant et 205 seront électriques, seront acquis via des partenariats bancaires déjà établis avec les entrepreneurs du transport, sans exigences de garanties préalables comme par le passé.

Minecofin a dévoilé l’arrivée prochaine des 40 premiers bus destinés à pallier le manque de moyens de transport public dans la Kigali.