Les premiers éléments de l’enquête indiquent que des feux d’artifice intérieurs, combinés à l’utilisation de matériaux de construction hautement inflammables, seraient à l’origine du sinistre. L’absence de sorties de secours adéquates n’a fait qu’aggraver la situation.

Des scènes de désespoir ont envahi l’hôpital principal de Hamdaniyah, où des ambulances arrivaient en continu et des familles cherchaient leurs proches disparus. L’agence de presse officielle INA évoque un "bilan préliminaire", tout en reconnaissant que les chiffres pourraient encore évoluer.

Jawdat Abdel Rahmane, porte-parole de la Défense civile, a souligné la présence de panneaux préfabriqués inflammables, contrevenant aux normes de sécurité, dans la salle.

Il a également rapporté que seule l’entrée principale était accessible pour l’évacuation, rendant la situation encore plus tragique.

Neuf employés de la salle ont été arrêtés et des mandats d’arrêt ont été émis pour ses propriétaires.

L’Irak, marqué par des décennies de conflit, voit régulièrement de tels drames se produire, notamment en raison du non-respect des normes de sécurité.

En 2021, deux incendies d’hôpitaux avaient coûté la vie à plus de 140 personnes.

Le Premier Ministre, Mohamed Chia al-Soudani, a exhorté à mobiliser tous les efforts pour venir en aide aux victimes.