Dans un document qu’il a remis aux autorités et la presse, il indiquait : « j’exige avec fermeté des réponses claires à toutes les interrogations et inquiétudes suscitées par la présence de l’escadron armée à ma résidence et à la cathédrale Saints Pierre et Paul.
En clair, je demande avec insistance qu’une enquête soit diligentée et ses résultats rendus publics ainsi que des sanctions exemplaires à l’encontre de ces hommes de troupe, qui ternissent l’image de notre armée et de notre pays, afin que pareille forfaiture ne se répété ».
Dans sa réaction, le président de conférence épiscopale nationale du Congo CENCO, Monseigneur Marcel Utembi avait jugé « grave l’incursion militaire se réclamant de la garde républicaine dans l’archevêché de Lubumbashi ».
Aucune autorité n’a daigné diligenter une quelconque enquête encore moins fournir des explications sur cet acte.
C’est avec une profonde préoccupation qu’on observe la situation actuelle à Lubumbashi et à Kasumbalesa, où des attaques répétées contre des chrétiens dans les églises sont signalées.
C’est un contexte troublant, où des actes de violence indiscriminés semblent se produire avec une fréquence alarmante. Les églises, lieux de rassemblement pacifiques et de culte sacré, sont malheureusement devenues le théâtre de ces actes répréhensibles.
Ces attaques, perpétrées par des combattants qui se réclament du parti au pouvoir, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), font régner un climat de peur et d’insécurité dans la population locale.
L’impunité dont jouissent ces combattants est une insulte à la justice et aux principes fondamentaux de l’Etat de droit, promis par Tshisekedi mais qui tarde à venir.
La situation est d’autant plus inquiétante que se déroule également une véritable "chasse aux sorcières" dans les rues de Lubumbashi.
Les citoyens sont non seulement confrontés à la violence et à la terreur, mais sont également victimes d’accusations sans fondement et de persécutions injustifiées. Cette pratique amplifie la peur et la méfiance au sein des communautés, déchirant le tissu social et conduisant à une polarisation dangereuse.
Cette escalade de la violence et de l’intimidation représente une menace sérieuse pour la stabilité et la paix dans le grand Katanga.
La violence contre les lieux de culte sacrés est une atteinte directe à la liberté de religion, un droit fondamental protégé par le droit international. C’est également un affront à la communauté internationale et un appel urgent à l’action.
Il est crucial que le gouvernement congolais et les institutions internationales interviennent de manière décisive pour mettre fin à ces attaques et garantir la sécurité de tous les citoyens.
Si ces attaques sont orchestrées ou tolérées par des individus ou des groupes liés au parti au pouvoir, ces liens doivent être examinés et les coupables punis en conséquence.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!