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Les réfugiés congolais au Rwanda : l’éternelle fuite en avant de la RDC

Redigé par Tite Gatabazi
Le 1er mars 2023 à 06:31

En RDC le dossier des refugies congolais divise. Les plus hautes autorités du pays ont discours diamétralement opposer les uns aux autres. Cela aoute le drame a la souffrance des refugies.

Quand le Président Tshisekedi signe des accords de rapatriement des réfugiés congolais devant ses pairs, son ministre de la communication et porte-parole du gouvernement déclare que ces refugies sont un prétexte fallacieux pour le Rwanda.

Avant que son ministre de l’enseignement supérieure et universitaire, Muhindo Nzangi ne répète < qu’un vrai congolais ne peut se réfugier au Rwanda>

Cette cacophonie au sommet de l’Etat ne présage rien de bon pour les opérations de rapatriement des réfugiés éparpillés dans les pays voisins de la RDC.
Car, ce qu’on ne dit assez, ce que la cause de l’instabilité et la prolifération des groupes armes c’est d’abord et avant tout l’absence de l’Etat.

Ajouter à cela la récurrence de la corruption et son corollaire de détournements doublé d’impunité.
Sans compter la paupérisation de la population. C’est ce cocktail explosif qui fait des dégâts en RDC.
La RDC souffre de sa classe politique.

La tragédie humaine qui se joue à l’Est du pays depuis 1992 ne peut se lire que dans cette perspective pour être contextualisée si on veut envisager une compréhension et des solutions durables.

Le plus dramatique ce que les forces de sécurité sont une source d’insécurité dans de pays. Paradoxe.

Laquelle classe politique s’est adonnée au discours de haine, qui instrumentalise les conflits ethniques. Et pour asseoir des ambitions personnelles, tus le monde s’y est mis c’est-à-dire les activistes des droits de l’homme et même le clergé.

Ces comportements irresponsables mettent en péril tous les accords présents c’est-à-dire la feuille de route de Luanda, le processus de Nairobi, les déclarations de Bujumbura et d’Adis Abeba pour ne citer que ceux-là.

Que des retournements du gouvernements congolais observés durant ces rendez-vous diplomatiques.

La classe politique congolais est dominée par la recherche des intérêts bassement mercantiles qui empêchent une réflexion sur les problèmes du pays. Préférant faire une fixation sur le Rwanda.

Cette recherche de bouc émissaire est une manœuvre de diversion pour éviter de faire face aux problèmes.

Celui des refugies pourraient subir le même sort. C’est-à-dire sans grand espoir.

Plutôt que de procéder à l’analyse des causes structurelles, la stratégie de Tshisekedi est le pourrissement de la situation et gagner du temps.

Le pouvoir de Tshisekedi alimente la rhétorique hostile et fertile des manipulations et stigmatisations, les contre-vérités et la propagande pour faire faire à la population ce que veut le gouvernement. La ficelle est trop grosse.

Faute d’offrir les services sociaux de base à la population, les politiciens et leaders locaux congolais prennent le raccourci de la haine de l’autre et soufflent sur la braise pour désigner les boucs émissaires.

Avec son bilan peu reluisant, Tshisekedi a emprunté le même raccourci en utilisant des supplétifs dans les médias et réseaux sociaux.

Et toutes les initiatives diplomatiques ne parviennent pas à sortir la RDC dans ce bourbier faute d’analyse lucide, et de volonté politique des autorités congolaises.


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