Les réseaux sociaux ont étalé le carnage et on parle de crime contre l’humanité. Et la responsabilité du Chef de l’Etat est mise en jeu. Alors, il agit dans la précipitation et la cacophonie, ce qui ajoute le drame au drame.

Il tente maladroitement de mêler le Rwanda à ce drame humain.

Dans le tumultueux contexte politique de la RDC, on est comme affligé. Sa classe politique ne sait pas analyser et mettre les choses en perspective. Incapable de cerner les prémisses d’une hécatombe pour en disséquer les procédés.

Ils ne savent pas non plus formuler leurs opinions avec habilite et précision pour en tirer parti au quotidien. Ils sont tous soumis aux attentes de cette fameuse « autorité morale » dont ils répètent à profusion les amalgames.

Après le ratage du prétexte des troupes rwandaises, tantôt entre la grande et la petite barrière puis vers Kibumba, on annonce que le Rwanda a mis sur pieds des faux wazalendo.

Si ce n’était que cela. Même les appels de pieds lancés à l’ancien président Joseph Kabila ont reçu une fin de non-recevoir et Tshisekedi multiplie les bourdes au cœur du pouvoir. Des arrestations arbitraires, des assassinats politiques deviennent inquiétants.

Plutôt que de solliciter l’opposition politique, de mettre en œuvre la feuille de route de Luanda, Tshisekedi va encore imposer des mauvais choix à son peuple.

Dans sa recherche paranoïaque de boucs émissaires destinées à masquer ses failles, Tshisekedi va ordonner un assaut sur les positions du M23 et dévier toute l’attention en essayant encore une fois de rallier l’opinion qui lui échappe.

Sans disposer de la boule de cristal, on peut oser la prédiction que la guerre totale est imminente au vue des signaux alarmants qui remontent dans la clameur.

Tshisekedi a perdu depuis assez longtemps le sens de l’honneur qui englobe la fiabilité, la crédibilité et le respect des engagements. Il a renié ses promesses et trahis ses alliances.

Après le carnage de Goma signé des forces spéciales de la garde républicaine, Tshisekedi se débat sans convaincre.