Il pèche car il perpétue le mythe selon lequel le Rwanda serait responsable de l’insécurité et des maux internes qui rongent la RDC depuis des décennies.

Ce rapport sort dans une atmosphère très tendue ou les bruits de bottes claquent le sol à l’Est de la RDC. Chose curieuse, le groupe d’experts avait réservé la primeur à l’ONG américaine Human Rights Watch qui a lancé la première les conclusions controversées.

Depuis qu’ils sillonnent la République Démocratique du Congo, ces experts n’arrivent toujours pas à s’exprimer clairement sur les causes sous-jacentes des conflits dans ce pays alors que d’autres agences des nations unies y ont consacré de multiples rapports.

Nos experts n’ont pas daigné exploiter la présence ostentatoire des mercenaires dans la ville touristique de Goma. Ces mercenaires dont certains sont d’anciens légionnaires étrangers français.

Le rapport suscite la controverse et à juste titre. Il est imparfait, il perpétue des allégations mensongères et s’appuie sur des sources douteuses.

Ce rapport semble manquer une opportunité d’analyse objective et complète des multiples facteurs qui contribuent à l’instabilité en RDC. Le rapport transpire le manque de rigueur et fait craindre le groupe d’experts sous des influences d’intérêts politiques partisans.

Cette question ne peut être passée sous silence. Elle reste ouverte et la controverse va continuer à alimenter les débats sur la situation en RDC.