"Les États-Unis renouvellent leur appel à des élections libres et justes, conduites dans la transparence et dans le cadre d’un processus électoral inclusif", a déclaré Ned Price, porte-parole du département d’État.

"Nous n’hésiterons pas à pointer du doigt les irrégularités qui portent atteinte, selon nous, au processus démocratique et à la volonté du peuple congolais", a-t-il encore ajouté.

Les élections devaient s’achever, jeudi soir, en RDC après une deuxième journée de vote rendue nécessaire par de multiples problèmes logistiques qui ont empêché des bureaux de vote d’ouvrir la veille dans plusieurs régions de cet immense pays aux infrastructures très limitées.

La veille du scrutin, Washington avait déjà appelé Kinshasa à être transparent dans l’annonce des résultats des élections, après des délais non respectés en 2019.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni), des premiers résultats partiels de la présidentielle seront publiés vendredi.

Le président sortant, Félix Tshisekedi, brigue un second mandat face à 18 autres candidats, dont plusieurs poids lourds de l’opposition qui ont dénoncé le "chaos" et les "irrégularités" entachant selon eux ces élections générales, présidentielle, législatives, provinciales et locales.