Cette annonce survient lors d’un sommet climatique pionnier qui s’étendra sur trois jours, mettant l’accent sur le potentiel de l’Afrique en tant que future puissance verte.

Le président kényan, William Ruto, hôte du sommet, lors de l’inauguration, a mis en avant l’ "opportunité sans équivalent" qu’a l’Afrique de conjuguer développement économique et combat contre le réchauffement climatique, à condition de sécuriser les financements nécessaires.

La révélation des EAU s’inscrit dans un contexte où ils accueilleront la COP28 à Dubaï plus tard cette année. Sultan Al Jaber, à la tête d’ADNOC et de Masdar, sociétés pionnières des EAU en matière d’énergies, a précisé que cet investissement catalyserait la capacité africaine vers une "prospérité durable".

Il a également annoncé qu’un consortium comprenant Masdar développerait 15 gigawatts d’énergie propre d’ici 2030, alors que la capacité du continent atteignait 56 gigawatts en 2022.

Bien que l’Afrique regorge de ressources naturelles, elle n’attire que 3% des investissements énergétiques mondiaux. Une réalité qu’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, souhaite changer en exhortant à la transformation de l’Afrique en "superpuissance des énergies renouvelables".

De plus, il appelle les leaders du G20, qui se rencontrent en Inde ce week-end, à intensifier leurs actions contre le changement climatique.

Le sommet de Nairobi ne s’est pas déroulé sans opposition. Des manifestants ont exprimé leur mécontentement concernant un "agenda profondément corrompu". Malgré cela, l’objectif demeure : une vision africaine commune sur le climat et le développement pour les négociations futures, notamment lors de la COP28 de Dubaï.