La présidente de l’Assemblée nationale, Anita Annet Among, a déclaré, le lundi 29 mai, que le chef de l’État avait rempli ses obligations constitutionnelles conformément à l’article 91 de la Constitution ougandaise, exprimant à cette occasion sa gratitude.

Elle a proclamé : "En tant que Parlement ougandais, nous avons apporté du réconfort à notre peuple. Nous sommes chargés de protéger la communauté, comme le stipule l’article 31 de notre Constitution. Je suis reconnaissante envers le président pour son engagement indéfectible en faveur de l’Ouganda."

Among a par la suite exhorté les autorités à faire respecter cette nouvelle loi, présentée comme un outil de lutte contre les inégalités.

Toutefois, des organisations de défense des droits de l’homme s’étaient fermement opposées à ce projet de loi, arguant qu’il instaurerait des sanctions disproportionnées à l’encontre des personnes homosexuelles. Des institutions internationales et des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni et les Nations Unies ont également exprimé leurs inquiétudes face à cette législation.

Auparavant, l’homosexualité était interdite en Ouganda, mais aucune sanction spécifique n’était prévue par la loi. Avec cette nouvelle législation, non seulement les personnes reconnues coupables d’homosexualité seront sanctionnées, mais également celles qui sont jugées coupables de la promouvoir, en particulier auprès des jeunes enfants, selon les dispositions de la loi révisée.

Le président Museveni durcit la loi anti-homosexualité en Ouganda