Des pays comme le Nigeria, le Rwanda, la Zambie et le Malawi ont vu leurs évêques exprimer des réserves ou des oppositions à cette directive.

Cette décision rappelle les profondes divisions en France autour du mariage pour tous. D’un côté, il y avait une reconnaissance des droits et de l’égalité, défendant l’idée que l’amour entre deux personnes du même sexe mérite la même reconnaissance et respect que celui entre hétérosexuels.

De l’autre, des voix s’élevaient contre cette idée, invoquant des traditions et des croyances religieuses voire éthiques qui ne voient pas le mariage homosexuel d’un bon œil.

Le Père Xavier Cormary, prêtre du diocèse d’Albi, a souligné que la bénédiction d’un couple homosexuel ou vivant dans une situation jugée irrégulière par l’Église ne signifie pas une légitimation de leur mode de vie.

Selon lui, ce geste est plutôt une manifestation de la miséricorde divine, qui précède toujours la conversion du pécheur.

Dans le débat, on retrouve des arguments qui font écho à ceux employés lors des discussions sur le mariage pour tous en France.

Certains soutiennent que la reconnaissance des couples homosexuels dans l’Église va à l’encontre des enseignements traditionnels et des coutumes qui réprouvent cette pratique.

D’autres avancent des arguments psychologiques, considérant l’homosexualité comme une déviance ou une déviation.

En somme, la décision du Vatican a ravivé un débat complexe et multiforme, reflétant des tensions culturelles, religieuses et éthiques qui traversent non seulement l’Église catholique, mais aussi de nombreuses sociétés dans le monde.