L’incident s’est produit vendredi 3 mai 2024, alors que les forces de la RDC ont lancé une offensive contre les combattants du groupe armé M23, qui exerçaient leur contrôle dans les montagnes aux environs de la ville de Sake, située à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré le 3 mai que l’attaque provenait "d’une base de l’armée rwandaise et du M23".
Il a affirmé : "Les États-Unis condamnent fermement l’attaque d’aujourd’hui depuis les positions des Forces de Défense Rwandaises et du M23 sur le camp de Mugunga pour les personnes déplacées internes dans l’Est de la République démocratique du Congo. "
Cette attaque aurait entraîné la mort de neuf personnes et fait 33 blessés, principalement des femmes et des enfants.
Makolo a exprimé son étonnement face à la précipitation des États-Unis à attribuer l’attaque à l’armée rwandaise.
Elle a déclaré : "C’est ridicule, Matthew, comment en êtes-vous arrivés à cette conclusion absurde ? Les RDF, une armée professionnelle, n’attaqueraient jamais un camp de PDI."
La porte-parole du gouvernement rwandais exhorte effectivement les États-Unis de rechercher les auteurs de cette attaque parmi les groupes FDLR et Wazalendo soutenus par la RDC.
Elle a affirmé : " Recherchez du côté des FDLR et de Wazalendo, soutenus par les FARDC, pour ce genre d’atrocité."
Bintou Keita, chef de la Mission de paix des Nations Unies en RDC (MONUSCO) et représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, a condamné l’attaque mais n’a pas désigné les auteurs.
Elle a exhorté le gouvernement de ce pays à prendre des mesures pour traduire en justice les personnes impliquées.
"La Représentante spéciale du SG de l’ONU en RDC appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux, qui sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et peuvent constituer un crime de guerre," a déclaré le communique du bureau de Keita.
Médecins Sans Frontières (MSF) a critiqué la décision des FARDC de placer des armes au milieu de la population, notamment dans les camps des déplacés. MSF souligne que cette décision met en danger les civils tant que la guerre se poursuit.
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