Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche, à son retour d’un voyage officiel qui l’a conduit à Cuba et aux États-Unis, le Président a rassuré les citoyens sur la solidité de son administration. À New-York, il a participé à la session de l’Assemblée générale des Nations Unies avant de faire face aux rumeurs de sa destitution circulant en son absence.

La semaine précédente, des bruits couraient quant à une prétendue tentative de renversement du gouvernement burundais. Ces rumeurs étaient alimentées par des informations selon lesquelles le Président Ndayishimiye aurait ordonné au Premier ministre, Gervais Ndirakobuca, de révoquer le chef d’état-major de la Défense, le général Prime Niyongabo.

L’information supplémentaire selon laquelle le Premier ministre aurait refusé cette directive, ajoutait du feu aux spéculations sur une possible dissension au sein du gouvernement.

Bien que l’exactitude de ces informations reste incertaine, elles ont engendré des spéculations sur un potentiel coup d’État en préparation. À cela, le Président Ndayishimiye a répondu en affirmant que de telles rumeurs étaient l’œuvre de personnes mal intentionnées cherchant à ternir l’image du Burundi sur la scène internationale.

"Nous avons traversé des périodes semblables par le passé, mais aujourd’hui, la paix règne dans notre nation. Soyez assurés et dormez tranquilles, car le Burundi reste stable et vous pourrez vaquer à vos occupations quotidiennes sans encombre," a rassuré le président.

Avant l’arrivée de M. Ndayishimiye, le ministère de la Sécurité avait déjà tenté de calmer les inquiétudes en communiquant via les réseaux sociaux qu’il n’y avait aucune situation d’urgence à signaler.

L’histoire politique du Burundi a été émaillée de plusieurs tentatives de coup d’État, avec neuf épisodes enregistrés jusqu’à présent, certains ayant réussi tandis que d’autres ont été déjoués.

Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a catégoriquement démenti les rumeurs circulant sur une éventuelle destitution de son gouvernement.