Selon la ministre de l’Environnement, Valentine Uwamariya, « cette pollution affecte sérieusement la santé publique et l’environnement ». Les conséquences sont multiples : maladies respiratoires, cardiovasculaires, cancers, mais aussi impacts sur les écosystèmes et le changement climatique.
Les plus vulnérables en première ligne
Les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes et les individus souffrant de maladies chroniques sont les plus exposés aux effets néfastes de la pollution de l’air. Les périodes de sécheresse aggravent encore la situation, en particulier pour les nourrissons et les jeunes enfants. Les travailleurs en plein air sont également particulièrement à risque.
« Nous devons encourager les transports en commun, le vélo, la marche à pied et organiser des événements cyclistes pour sensibiliser le public », a déclaré la ministre. Les établissements scolaires et universitaires sont également appelés à privilégier les bus électriques et à aménager des espaces adaptés aux vélos.
Des progrès notables, mais des défis persistants
Le Rwanda a déjà mis en place plusieurs mesures pour lutter contre la pollution de l’air : promotion des transports en commun, inspection des véhicules, développement des pistes cyclables, sensibilisation à l’utilisation de véhicules électriques, etc. Cependant, la croissance rapide des villes et l’augmentation des activités humaines continuent de faire pression sur la qualité de l’air.
Deborah Nibagwire, spécialiste en qualité de l’air au Centre REMA, souligne que « la plupart des polluants sont encore inférieurs aux limites nationales, mais les concentrations ont tendance à augmenter pendant la saison sèche ». Elle recommande d’accroître la sensibilisation du public, de promouvoir les pratiques industrielles durables et d’étendre le réseau de surveillance de la qualité de l’air.
Un enjeu économique
Une récente étude a révélé que le Rwanda pourrait économiser jusqu’à 200 millions de dollars en réduisant la pollution de l’air liée au transport à Kigali seul. « Toutes les industries émettrices de gaz devront disposer d’un cadre de rapport régulier et d’un système de suivi », ajoute Nibagwire.
Un appel à l’action
La ministre Uwamariya a insisté sur la nécessité d’établir des normes de qualité de l’air rigoureuses et d’investir massivement dans des solutions durables. « Une air pur est nécessaire pour lutter contre le changement climatique, préserver nos ressources naturelles et garantir un avenir meilleur pour les prochaines générations », a-t-elle déclaré.
Le Rwanda a l’opportunité de devenir un modèle en matière de qualité de l’air en Afrique. En combinant les efforts du gouvernement, des entreprises et des citoyens, il est possible de réduire considérablement la pollution et d’améliorer la santé et le bien-être de la population.
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