Cette mesure, entrée en vigueur le 26 août, s’étend sur des zones spécifiques de la région de Dosso et implique des restrictions horaires bien définies. De 18 heures à 06 heures du matin, la navigation est formellement interdite dans les départements de Falmey, Dosso et Gaya, selon l’arrêté gouvernemental.

Bien que les raisons de cette interdiction ne soient pas explicitement énoncées, le contexte sécuritaire tendu de la région est un facteur clé. Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) continue de pousser pour une intervention militaire et la restitution du pouvoir au président déchu, Mohamed Bazoum, les nouvelles autorités craignent une éventuelle menace via le fleuve, en particulier après la fermeture de l’espace aérien du Niger.

Pour assurer le respect de cette nouvelle mesure, les autorités locales de Gaya se sont rendues au bord du fleuve Niger pour dialoguer avec les piroguiers, expliquant les motivations derrière cette décision de sécurité.

Le fleuve Niger, jouant le rôle de frontière naturelle entre le Niger et le Bénin dans le département de Gaya, souligne les enjeux géopolitiques de la région.

Alors que des nations telles que le Mali, le Burkina Faso, la Russie, l’Union africaine et la Turquie ont déjà exprimé leur opposition à une intervention militaire, l’Algérie adopte une position similaire tout en cherchant à agir en tant que médiateur pour désamorcer les tensions régionales.

Des piroguiers naviguent sur le fleuve Niger, convoyant personnes et marchandises