Cette omission volontaire et cynique a des implications significatives sinon regrettables.

La réticence persistante à aborder de manière systématique la question de l’appartenance, de la nationalité des rwandophones cherche a occulté un aspect crucial de l’histoire et du fonctionnement de la RDC.

Cette omission affecte la compréhension globale des citoyens quant aux dynamiques historiques, géopolitiques, juridiques et morales qui ont façonné la RDC et ses interactions avec le reste du monde.

Les programmes éducatifs peuvent être comparés à un édifice construit sur un terrain chargé d’histoire, où les citoyens doivent exploiter pleinement l’espace de liberté pédagogique qui leur est offert pour introduire la composition sociologique du Grand Kivu y compris du Grand Katanga.

Cette initiative est cruciale pour rétablir la cohérence dans la compréhension qui, autrement, donne une vision fragmentée, disjointe et globalement incompréhensible de la nation et de son rôle dans le monde.

Cela offre une perspective précieuse sur les inégalités persistantes et les enjeux contemporains.

Examiner les questions morales et civiques peut susciter des discussions sur les valeurs, l’éthique et la responsabilité civique, en amenant à réfléchir sur les implications morales des politiques nationales et des relations internationales.

Favoriser une vision globale et critique aide à former des citoyens informés et critiques, capables de comprendre l’histoire complexe de leur pays et de participer activement au débat sur les enjeux mondiaux.

L’inclusion dépassionnée de la question des rwandophones offre une opportunité précieuse de renforcer la cohérence, la compréhension et la pertinence de la citoyenneté.

Cela permettra aux uns et aux autres de mieux appréhender l’histoire de la RDC, les enjeux contemporains et leur rôle en tant que citoyens responsables dans un monde de plus en plus interconnecté.