Laurent Bucyibaruta, ancien Préfet de Gikongoro, accusé de « génocide » devra répondre aussi de « complicité de crime contre l’humanité, atteinte grave à la vie et à l »intégrité physique et mentale sur des personnes regroupées sur le site de l’ETO de Murambi, des prisonniers Tutsis au sein de la prison de Gikongoro et des personnes arrêtées aux barrières et pendant les « rondes » mises en place localement, et ce, en exécution d’un plan concerté tentant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux ; en l’espèce le groupe ethnique tutsi ».
C’est à l’école technique officielle « ETO » de Murambi, sous son autorité et sa présence physique que le carnage de quarante-cinq milles tutsis a eu lieu.
La Cour d’Assises de Paris ouvre son procès aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 1 juillet 2022.
Depuis vingt ans, il habite en France dans l’Aube à Saint-André-les-Vergers.
La plainte contre lui avait été déposé par la Fédération Internationale des Droits de l’Homme « FIDH » le 5 janvier 2000.
Il sera mis en examen le 31 mai 2000 et placé en détention pendant six mois.
Pendant tout ce temps, il était sous contrôle judiciaire et mener une vie somme toute, tranquille en apparence.
Celui-ci est le premier haut fonctionnaire du régime Habyarimana a être jugé en France. Son procès a donc une résonnance particulière.
Le procès démarre aujourd’hui à 14h30.
Il est le quatrieme en France contre un prsumé genocidaire.
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