Ceci devrait être l’occasion de faire des propositions pour surmonter les goulets d’étranglement apparus dans la gestion des projets et de faire face aux contraintes tant opérationnelles que structurelles.

Pour la directrice des opérations de la Banque mondiale, Marie-Chantal Uwanyiligira, cette revue va aider à formuler des recommandations et proposer des actions concrètes à réaliser pour accélérer la mise en œuvre des activités et accroître les taux de décaissement.

Avec le nouveau cadre de partenariat, la Banque mondiale a annoncé le 8 décembre un financement de 300 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire.

Cet appui budgétaire, le deuxième d’une série de trois, est aligné sur le Plan national de développement (PND 2021-2025) de la Côte d’Ivoire. Cet argent vise à aider le pays à assurer l’accès à l’électricité à 80% des ménages d’ici à 2026, améliorer les prestations dans les secteurs de l’éducation de base et de la santé ou encore favoriser une propriété foncière sécurisée.

Premier producteur mondial de cacao et de noix de cajou, la Côte d’Ivoire a enregistré une croissance de 8,2% en moyenne entre 2012 et 2019, avant de voir son économie chuter à 2% en 2020 en raison de l’épidémie de COVID-19. Elle a renoué avec la croissance avec des taux de 7,4% et 6,7% respectivement en 2021 et 2022 et, selon Abidjan, elle devrait être de 7% cette année. La Banque mondiale prédit une croissance de 6,5% en 2024-2025.

La Côte d’Ivoire et la Banque mondiale passent en revue leur nouvelle stratégie de partenariat