La CENCO, une organisation respectée, qui a souvent servi de médiateur dans les moments de crise politique en RDC, pointe du doigt l’incapacité du gouvernement à gérer efficacement les affaires de l’État.

Selon les évêques de la CENCO, le pouvoir en place se livre à des manipulations rhétoriques, faisant appel à des propos tronqués et biaisés pour décrire la situation du pays.

Cette pratique, souligne la CENCO, non seulement dénature la réalité des faits, mais contribue aussi à désinformer le public, rendant ainsi difficile l’établissement d’un dialogue ouvert et constructif sur la situation actuelle du pays.

Pourtant, selon la CENCO, ce n’est pas seulement l’intégrité de l’information qui est en jeu. Le problème le plus pressant, tel qu’ils le décrivent, est l’absence d’une vision claire pour l’avenir du pays. Ils avertissent que "quand un vaisseau navigue à vue, sans boussole ni gouvernail, un accident est vite arrivé".

Cette métaphore maritime illustre de manière frappante la situation dans laquelle la RDC pourrait se retrouver si les décideurs politiques ne commencent pas à naviguer avec une meilleure connaissance des réalités du pays et une vision claire pour son avenir.

Le message de la CENCO est donc clair : pour éviter que le Congo ne se retrouve à la dérive, le gouvernement doit faire preuve de plus de professionnalisme, de transparence dans sa communication et de clarté dans sa vision.

Il est urgent que le pouvoir en place reconnaisse ces failles et prenne des mesures concrètes pour redresser le cap.

Car comme le prévient la CENCO, sans boussole ni gouvernail, le risque d’accident est grand.

Monseigneur Donatien Nshole, porte-parole de la CENCO