Nnenna Nwabufo, directrice générale de la région Afrique de l’Est de la BAD, a souligné que le continent doit capitaliser sur les atouts et la technologie des entreprises locales pour catalyser le financement vert, dans un contexte marqué par une réduction du soutien étranger.
"En raison de notre niveau de développement économique, accélérer l’action climatique est devenu un défi. C’est pourquoi nous devons explorer des moyens innovants pour renforcer le financement climatique", a-t-elle déclaré lors d’un forum régional de la société civile organisé par la BAD.
Madame Nwabufo a plaidé en faveur d’incitations fiscales et réglementaires pour le secteur privé africain, afin de stimuler sa participation au financement vert.
Selon les estimations de la BAD, les pays africains devront mobiliser annuellement 213 milliards de dollars US auprès du secteur privé d’ici 2030 pour combler le déficit de financement climatique, compte tenu des pressions pesant sur les finances publiques.
De plus, le continent aura besoin de 242,4 milliards de dollars par an jusqu’en 2030 pour soutenir la mise en œuvre des objectifs de réduction des émissions de carbone, également connus sous le nom de Contributions déterminées au niveau national, comme l’a précisé la BAD.
Au cours de la période 2019-2020, le continent a pu récolter en partie 4,2 milliards de dollars de financement climatique privé, représentant ainsi 14 % du total des flux de financement climatique de 29,5 milliards de dollars, a rapporté l’institution financière.
Madame Nwabufo a également révélé que la BAD a pour projet de lever 10 milliards de dollars à moyen terme pour renforcer le financement climatique en Afrique, et ainsi accélérer la mise en œuvre de projets visant à renforcer la résilience dans les secteurs économiques clés.
Josephine Ngure, directrice nationale de la BAD, a souligné que les gouvernements africains doivent concevoir des projets verts économiquement viables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la sylviculture, de l’eau et de l’industrie manufacturière, afin d’attirer les investissements du secteur privé.
Selon Monsieur Ngure, le continent devrait promouvoir les investissements du secteur privé dans les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente face au climat et les technologies vertes en éliminant les barrières réglementaires.

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