Parmi ces problèmes figurent la corruption endémique, le détournement des fonds publics, la gabegie, la misère du peuple, le tribalisme, les arrestations arbitraires et les assassinats politiques. Sa classe politique refuse toute analyse de ce mal profond qui ronge le pays depuis son indépendance jusqu’à ce jour.
L’accession à l’indépendance de la RDC en 1960 a été marquée par l’optimisme, cependant, ce sentiment a vite cédé la place à la réalité sombre de sa gouvernance. Le pays est rapidement tombé sous le contrôle de Mobutu Sese Seko, qui a gouverné avec un mélange de corruption et de tribalisme.
Mais paradoxalement Mobutu lui-même l’a prophétisé, le tribalisme a sérieusement compromis l’unité nationale et le développement socio-économique.
Le régime de Mobutu a été marqué par des détournements massifs des fonds publics, qui a épuisé les ressources de l’État et laissé le pays dans un état de délabrement économique. La lecture des conclusions de la commission des biens mal acquis de la conférence nationale souveraine est ahurissante.
Malgré la chute de Mobutu en 1997, le fléau de la corruption n’a pas disparu. En fait, la corruption est devenue endémique à tous les niveaux de la société, depuis les transactions commerciales quotidiennes jusqu’aux contrats gouvernementaux.
La gabegie et le détournement des fonds publics ont contribué à une pauvreté généralisée et à une misère constante pour la majorité de la population. Malgré les vastes richesses naturelles du pays, une grande partie de la population vit dans la pauvreté.
Dans le contexte contemporain, le tribalisme est exacerbé par une insécurité généralisée, qui se manifeste par des arrestations arbitraires et des assassinats politiques. Ces conditions ont créé un climat de peur et de méfiance, qui alimente les tensions ethniques et politiques.
L’insécurité et la corruption ont également un impact sur l’infrastructure sociale du pays. Le manque d’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services publics de base aggrave les conditions de vie pour de nombreux Congolais.
La première étape pour remédier à ces problèmes est de reconnaître et de comprendre leur gravité et leur enracinement dans l’histoire du pays. Seule une approche globale qui prend en compte ces éléments historiques et sociopolitiques peut commencer à s’attaquer à ces problèmes de manière efficace et durable.

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