Selon Xinhua, l’armée a déclaré que les forces de soutien rapide avaient procédé à des "tirs aveugles" sur les quartiers de Karari et de Wad al-Bakhit dans le nord d’Omdurman, au nord-ouest de la capitale, tuant 13 civils et en blessant plusieurs autres.

"Les milices ont également attaqué la zone d’Al-Maseed (au sud de Khartoum) et ont ouvert le feu au hasard sur les citoyens, tuant 3 civils", a déclaré l’armée dans un communiqué.

Elle a ajouté que des affrontements avaient également eu lieu entre les deux forces dans la région d’Al-Shajara, au sud de Khartoum, causant la mort de 5 combattants du RSF et en blessant 6 autres.

Le RSF, quant à lui, a accusé les SAF d’avoir bombardé des quartiers résidentiels à Nyala, la capitale de l’État du Sud-Darfour, dans l’ouest du Soudan, tuant 14 civils et en blessant des dizaines d’autres.

Les forces paramilitaires ont déclaré dans un communiqué que 60 de leurs soldats avaient été tués dimanche lors de l’attaque de la base du corps du génie des SAF, à l’ouest de la ville d’Omdurman.

Depuis le 15 avril, le Soudan est le théâtre d’affrontements armés meurtriers entre les forces armées soudanaises et les forces de sécurité soudanaises à Khartoum et dans d’autres régions.

Selon le ministère soudanais de la santé, ces affrontements ont fait plus de 3 000 morts et plus de 6 000 blessés.

Plus de 4,5 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du Soudan en raison du conflit, selon la dernière mise à jour du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

Les forces armées soudanaises ont déclaré que 16 civils avaient été tués lors d'une attaque menée dans la capitale Khartoum.