Alors que le monde continue de faire face à des crises sans précédent dues aux impacts sociaux et économiques de la pandémie de COVID-19, c’est le continent africain qui a le plus souffert, a déclaré la vice-secrétaire générale des Nations unies, Amina Mohamed.

"Les engagements non tenus par la communauté internationale en matière de financement de l’action climatique et les réponses humanitaires inadéquates ont encore aggravé les obstacles aux efforts déployés par l’Afrique et ses dirigeants pour mettre en œuvre l’Agenda 2063", a-t-elle déclaré.

Selon A. Mohamed, l’ONU s’est jointe à l’appel des dirigeants africains en faveur de l’allocation de ressources supplémentaires à leurs économies par l’intermédiaire du Fonds monétaire international (FMI), qui a fait l’objet de critiques de la part de plusieurs dirigeants africains.

Le président kenyan William Ruto, qui s’est joint à d’autres dirigeants pour réclamer des réformes de la Banque mondiale et du FMI, a déclaré que le continent africain était soumis à un système d’endettement mondial injuste, qui pousse les pays à débourser au moins huit fois plus que leurs homologues plus riches en raison des risques qu’ils perçoivent.

"Nous ne demandons pas la charité. Nous devons être égaux dans le système international", a déclaré M. Ruto.