Cet évènement fut également une opportunité pour évaluer les rapports finaux de ces projets innovants.
Les projets mis en lumière lors de cet atelier, notamment le projet LAISDAR (mise en œuvre de l’intelligence artificielle et des techniques de science des données pour harmoniser, accéder et analyser les données SARS-CoV-2/COVID-19 au Rwanda) et le projet PREDICT (Plateforme de données longitudinales pour la prédiction et la surveillance de l’évolution de la COVID-19 dans la communauté et les résultats des mesures d’atténuation au Rwanda), ont été des pionniers dans la recherche novatrice pour lutter contre la pandémie.
Les deux projets sont prévus pour être finalisés d’ici le 30 juin.
Dr. Marc Twagirumukiza, promoteur du projet et professeur à l’Université de Gent en Belgique, a souligné l’importance de la poursuite des efforts de recherche malgré le fait que la COVID-19 ne soit plus considérée comme une urgence mondiale.
"Il ne faut pas croire que le virus a complètement disparu parce que la COVID-19 n’est plus une urgence mondiale. Au fil des années, les virus et les infections ont disparu et sont revenus. Cette recherche sera précieuse pour les siècles à venir", a-t-il déclaré.
Twagirumukiza a également révélé que le ministère de la Santé est désireux d’appliquer les techniques de recherche en IA pour combattre d’autres maladies comme le paludisme et l’hypertension. Grâce à la recherche basée sur les données, le ministère envisage de s’associer pour développer des stratégies d’éradication de ces maladies.
Dr. Raymond Ndikumana, vice-chancelier adjoint pour la planification stratégique et l’administration à l’Université du Rwanda, a souligné l’engagement de l’université à intégrer l’IA dans les efforts de recherche.
Il a insisté sur l’importance de l’IA pour analyser les grands ensembles de données, déclarant : "Les institutions gouvernementales, les décideurs politiques et les chercheurs encourageaient toutes les initiatives visant à augmenter les données, et ils insistaient pour une analyse plus approfondie des données afin de mieux comprendre les véritables situations et tendances de la COVID-19. Il était nécessaire d’avoir des données précises sur la prévalence, l’incidence et l’évolution de la maladie. Des stratégies pour prévenir et contrôler la COVID-19 et atténuer ses effets ont été initiées à différents niveaux au Rwanda."
Lors de l’atelier, Ndikumana a souligné l’importance des données collectées en encourageant les étudiants à exploiter les précieuses données recueillies pour contribuer à l’avancement du savoir et à relever les défis urgents. Reconnaissant le potentiel immense de la recherche basée sur les données, il a exhorté les étudiants à utiliser leurs découvertes et leurs idées pour apporter une contribution significative dans leurs domaines respectifs.
Il a signalé le grand potentiel des recherches basées sur les données et a encouragé les étudiants à mettre à profit leurs découvertes et perspicacités pour effectuer des contributions significatives dans leurs domaines spécifiques.
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