Sous la direction d’Isaias Afwerki, âgé de 77 ans et au pouvoir depuis trois décennies, la nation avait suspendu son adhésion à l’IGAD en 2007 à la suite de désaccords persistants. Cela faisait suite à la désignation du Kenya comme superviseur dans la résolution d’un différend frontalier entre l’Éthiopie et l’Érythrée par l’IGAD.

Le ministre de l’Information, Yemane Meskel, a annoncé que l’Érythrée avait repris ses activités au sein de l’IGAD et avait participé à un sommet organisé par le bloc des sept nations à Djibouti, le lundi 12 juin.

Depuis sa séparation de l’Éthiopie en 1993, l’Érythrée a connu une relation tendue et amère avec son voisin, marquée par une guerre frontalière de deux ans. Cependant, en 2018, un accord de paix historique a été signé avec Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien, ouvrant ainsi la voie à des développements positifs dans la région.

Le retour de l’Érythrée au sein de l’IGAD ouvre de nouvelles perspectives de coopération régionale, de développement économique et de renforcement de la sécurité dans l’Afrique de l’Est.