Ce déplacement marque le deuxième voyage à l’étranger du général depuis le déclenchement en avril de la guerre civile l’opposant aux forces paramilitaires (FSR) de son rival, le général Mohamed Hamdane Daglo.

Lors de cette visite, comme celle en Égypte la semaine précédente, al-Burhane était flanqué d’Ali al-Sadiq, ministre des Affaires étrangères par intérim, et du général Ahmed Ibrahim Mufadel, à la tête de l’Autorité générale des renseignements.

Ces déplacements interviennent dans un contexte où foisonnent les rumeurs sur des pourparlers entre les deux généraux.

Martin Elia Lomuro, ministre sud-soudanais des Affaires gouvernementales, a affirmé la position unique de Kiir en tant que médiateur potentiel, soulignant sa profonde connaissance de la situation soudanaise.

Ali al-Sadiq renchérissait sur cette note, évoquant les liens historiques et intimes entre le Soudan et le Soudan du Sud, ce dernier ayant accédé à l’indépendance en 2011.

Depuis le 15 avril, le conflit entre l’armée soudanaise et les FSR a déjà fait 5 000 victimes selon des estimations prudents, et l’ONU évoque 4,6 millions de déplacés et réfugiés.

Les médiations précédentes orchestrées par l’Arabie saoudite et les États-Unis n’ont pas abouti.

Le général Al Burhane embarque au matin du 4 Septembre à bord de l'avion présidentiel à destination du Soudan du Sud en quête de médiation dans la crise Soudanaise